L’efficacité de l’hypnose est de plus en plus reconnue dans de nombreux champs d’application. On peut citer le syndrome du stress post-traumatique, pour combattre le stress, les angoisses, les phobies…, mais il y en a bien d’autres comme nous le verrons plus bas. Elle est aussi pertinente pour réduire l’utilisation d’antidouleurs et de sédatifs lors de certains examens ou interventions chirurgicales. Les publications scientifiques (validées par l’INSERM – Institut National De La Santé) au sujet de la pratique de l’hypnose sont fréquentes. L’Académie de Médecine reconnait, dans un rapport récent, qu’il s’agit d’une technique qui a prouvé son efficacité lors d’actes douloureux ou dans des troubles psychiques, tels les psycho-traumatismes.
Au fil des années, certains de nos comportements, certaines de nos réactions émotionnelles deviennent automatiques. De ce fait, ils peuvent s’avérer inappropriés ou limitants dans certaines situations. Parfois, notre volonté consciente ne nous permet pas d’avancer dans la direction souhaitée. Cela peut par exemple être le cas dans le cas d’une phobie, d’une addiction.
L’hypnose permet à la personne d’accéder à des ressources « indisponibles » consciemment, afin qu’elle puisse opérer les changements souhaités.
Comme ces comportements « limitants », ces automatismes ont été appris par notre cerveau, il est donc possible de désapprendre et de corriger notre façon d’agir.
Nous pouvons le faire en « rééduquant » notre inconscient avec de nouveaux apprentissages, de nouvelles manières de faire.